Saint Georges à cheval

Origine
Russie/ Petersburg
Vieux
vers 1800
Taille
30,5 cm x 23,8 cm
Ancien propriétaire
Collection privée du sud de l’Allemagne

Description

Saint Georges : martyr, tueur de dragons et saint patron

Saint Georges est l’une des figures les plus connues et les plus vénérées des légendes de saints chrétiens. Patron de nombreux pays et villes, dont l’Angleterre, la Géorgie et le Portugal, ainsi que de nombreuses professions comme les soldats et les paysans, son influence se fait sentir dans le monde entier.

La légende de Saint Georges, très répandue au Moyen-Âge, le dépeint comme un chevalier courageux qui a vaincu un dragon pour sauver une princesse et une ville. Cette histoire symbolise la victoire du bien sur le mal et est devenue un motif central de l’iconographie chrétienne, le saint équestre étant typiquement représenté en armure, chevauchant un cheval et tenant une lance avec laquelle il transperce le dragon.

Historiquement, Georges était un soldat romain né en Cappadoce (Turquie actuelle) vers l’an 300. Il s’est engagé dans l’armée de l’empereur romain Dioclétien, mais était également un fervent chrétien. Lorsque Dioclétien a ordonné la persécution des chrétiens, Georges a refusé d’abjurer sa foi et a donc été torturé et exécuté. Cet acte a fait de lui un martyr et, peu après, un saint de l’Église.

Le culte de saint Georges s’est rapidement répandu, en particulier au Moyen-Âge, lorsqu’il est devenu l’un des quatorze sauveurs. Dans l’art et la littérature, il est souvent représenté comme un symbole de courage, de foi et de protection contre le danger. Sa fête, le 23 avril, est célébrée dans de nombreux pays par des processions, des services religieux et d’autres festivités.

Saint Georges reste une figure emblématique, profondément enracinée dans la tradition chrétienne, et sa légende continue d’inspirer les gens du monde entier.

Le saint est mort en martyr en 303 sous l’empereur Dioclétien.

Description de l’icône :

Sur cette icône, Saint Georges est représenté comme un saint cavalier à cheval, sous lequel se trouve le dragon auquel le saint enfonce une lance dans la gorge. Selon la légende, Saint Georges a sauvé une ville libyenne d’un monstre en forme de dragon auquel les habitants sacrifiaient leurs enfants en tant que divinité. En haut à gauche, la fille du roi qui devait également être victime du dragon et qui a été sauvée par Georg.

Panneau de bois feuillu avec sponki au dos, peinture à l’huile sur fond de craie.

Bon état de conservation.

Une pièce de collection rare !

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